Les relations entre l'amour et la mort sont fréquemment utilisées comme expressions artistiques, notamment chez les romantiques. La tragédie Roméo et Juliette de Shakespeare se termine avec les deux jeunes amants unis dans la mort. Edgar Allan Poe a décrit la mort d'une jolie jeune femme comme l'une des plus belles images qui soit (il n'approuvait pas la mort de cette jeune femme, mais pour lui, la mélancolie et la souffrance étaient des sources de beauté). Baudelaire compare son amante Jeanne Duval à un cadavre en putréfaction dans son poème Une charogne. Dans le Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley, la créature est confectionnée à partir de morceaux de cadavres.
La Belle au bois dormant de Charles Perrault peut être également considéré comme un exemple de nécrophilie dans la littérature classique, surtout si l'on se réfère à la définition initiale (attirance pour les personnes inconscientes).